ouverture du site extérieur - spectacle Blues, blanc, rouge - 21 juin, jour national des peuples autochtones - remise de prix - autres activités

 
AGORA DE L'UQAM, PAVILLON JUDITH-JASMIN > JEUDI 16 JUIN À 13H

 

Aujourd'hui comme hier, les peuples autochtones, gardiens de la terre sacrée, tendent la main, en signe de bienvenue, à des nouveaux arrivants qui viennent de partout dans le monde. Le projet Aki, terre d'accueil est une de ces manifestations de rapprochement des peuples, en toute égalité, dans un esprit de fête et de partage.

MAIS D'ABORD UN PEU D'HISTOIRE

C'était encore aux temps mythiques, longtemps après que la femme du ciel dans sa chute ait été portée sur le dos de la tortue et que, du fond des grandes eaux, le rat musqué ait extrait un bout de terre pour l'accueillir. Les humains pouvaient alors porter leurs pas sur tout l'espace habitable. Puis, la carapace s'est alors fendue en différents morceaux dérivant aux quatre directions. Les humains allaient désormais vivre sur des continents séparés.

Dans sa diversité, l'île de Montréal redevient un microcosme incarnant l'unité primordiale; nous revoici aux temps anciens et nous, enfants du ciel, sommes réunis autour d'un même feu.

À l'été naissant, célébrons les retrouvailles autour du tambour cérémoniel.

Aki, terre première, est le lieu d'accueil de l'humanité toute entière. Des personnes représentant frères et soeurs des quatre horizons seront revêtues de la robe traditionnelle pour être recouverts des signes de leur appartenance à cette terre-ci, noyau central de la carapace de la grande tortue.

Fête et allégresse, le tambour bat pendant que des artistes peintres des Premières Nations s'activent sur les corps offerts aux coups de pinceaux. Scarifications symboliques et couleurs révélées expriment notre joie de vivre dans la fraternité et l'harmonie. Nous des quatre directions reconnaissons ici notre appartenance commune à l'axe vertical qui va du ciel à la terre. Nous tendons les bras pour former le cercle de vie.

LES PARTICIPANTS

Sur la scène blanche, pour le Nord, Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec.

À l'Est, la scène jaune accueille Kalsang Dolma, personnage principal du film Ce qu'il reste de nous et Tibétaine de la diaspora.

Le rouge, au Sud, est le lieu de Ivan Ignacio, Aymara de la cordillère des Andes et activiste impliqué dans la lutte pour les droits des Autochtones.

Enfin, à l'Ouest, sur la scène noire, haut lieu des accomplissements et de la reconnaissance, Dan Phillips, fondateur de la Ligue des Noirs du Québec.

Les longues robes cérémonielles s'embrasent des couleurs de la paix et de l'amitié.

Bob Bourdon (Robert Seven Crows) conteur mi'kmag, sera l'âme et le guide de Aki. Il ouvre les chemins et allume les feux.

Avec le groupe de tambours Northern Cree dont les chants puissants viendront ponctuer Aki, Terre d'accueil.


 
CABARET MUSIC-HALL > VENDREDI 17 JUIN À 20H30
Billets disponibles chez Admission, au Cabaret Music-Hall et à La Tulipe

 

LOCO LOCASS
Des mots pour abattre les murs. La poésie s'assume, assomme, assène son sens, vire les sangs, atteint l'âme de sa lame et assez des mauvaises imitations, sur scène et sur Amour oral, la parole est un territoire de liberté et Loco Locass n'en finit plus de l'explorer, des canyons aux sommets. Rap et hip hop de haut niveau, leurs musiques et leurs rimes sont des armes contre la facilité ambiante, la paresse chic et la mollesse institutionnalisée. « Écrire c'est faire passer le chaos dans le chas d'une aiguille » Batlam

DAYBI
Daybi, Cri des Plaines et rappeur, membre fondateur de Slangblossom, est né à Winnipeg et vit à Montréal où il a tourné ses premiers clips. Il peut semer toutes sortes de tempêtes : graffiteur, guitariste, batteur et vidéaste, il en oublie de se dire poète, mais ses mots et ses rythmes trouvent leur cible. Du hip hop rassembleur, un rap dur et sensible, bien ancré dans la réalité des jeunes des Premières Nations.

SAMIEN
Anishinabe de Pikogan en Abitibi, Samien a de tout temps écrit des textes rap. C'est en tournant un premiers clip intitulé Courage dans le cadre du projet Wapikoni mobile, unité de formation audiovisuelle itinérante, qu'il impressionne par sa maturité et la qualité de son rap. Deux de ses clips sont projetés au Festival du nouveau cinéma de Montréal dans le cadre d'un forum sur le Wapikoni mobile. Il rencontre alors André Dudemaine de Terres en vues et tout de suite celui-ci a l'occasion de le mettre en contact avec Loca Locass. Puis est née l'idée d'un rap en langue anishinabe. Par un énergique retour du destin, c'est sur les mots de sa grand-mère que Samien rappe.


 
BELVÉDÈRE KONDIARONK, MONT ROYAL > MARDI 21 JUIN À 10H30

 

CÉRÉMONIE CIVIQUE

La journée la plus longue de l'année est révérée par tous les peuples de la terre qui, plus que jamais, ont besoin de reconnaître les liens qui les unissent. Le solstice d'été est l'occasion de célébrer en un geste d'alliance la volonté de paix qui nous anime.

La ville de Montréal et Terres en vues accueillent des leaders autochtones et des représentants des gouvernements provincial et fédéral dans un geste de rapprochement et de reconnaissance.

Puisse le climat d'amitié et de partage qui anime les participants de cette digne cérémonie rayonner sur l'ensemble de la population en un vibrant témoignage de bonne intelligence entre les peuples.

Les tambours et les chants de Northern Cree accompagnent les paroles de bienvenue. Attention aux coeurs amis, embrasement assuré !

LANCEMENT DU LIVRE Sur les traces des Amérindiens

Au chalet du belvédère, en présence de Jeannine Laurent et Jacques St-Pierre

www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca

LA RANDONNÉE DU 21 JUIN

L'autre Montréal et Terres en vues s'unissent pour développer une tournée urbaine portant sur les Premières Nations dans la métropole québécoise, rôle historique et dynamisme contemporain. Pour marquer cette nouvelle collaboration, en après-midi, une visite guidée en autobus du circuit « L'esprit de la Grande paix de 1701 » sera offert au public, le 21 juin 2005. Du site d'Hochelaga au festival Présence Autochtone, la visite fait le pont entre la mémoire et notre présent.

Le départ de la visite guidée se fera à 18 h du coin nord-est de l'intersection des rues Berri et Ste-Catherine, à proximité de l'édicule du métro du parc Émilie-Gamelin. C'est gratuit mais il faut réserver en téléphonant au (514) 521 7802. Durée de la visite : 3 heures.


 

STÈLE COMMÉMORATIVE À ODANAK

CE 21 JUIN 2005 EST PARTICULIÈREMENT DÉDIÉ AUX ANCIENS COMBATTANTS DES PREMIÈRES NATIONS.


 
SAT > DIMANCHE 19 JUIN À 15H30

 

PRÉSENCE AUTOCHTONE 2005 HONORE SES LAURÉATS

Daniel Paul Bork animera la remise de prix.

LE PRIX DR BERNARD CHAGNAN ASSINIWI — En hommage à Bernard Assiniwi dont l'oeuvre tel un phare continuera longtemps de rayonner dans les esprits et les coeurs. Ce prix couronne l'accomplissement exceptionnel d'une personnalité des Premières Nations. Terres en vues souligne par ce prix prestigieux le travail indéfectible d'hommes et de femmes qui, toute leur vie, ont su préserver leur culture d'origine et la nourrir du don essentiel de leur fierté d'appartenance.

FILMS ET VIDÉOS AUTOCHTONES
Des prix comme autant de gages de reconnaissance aux cinéastes et vidéastes des Premières Nations pour leur engagement et de leur créativité.

CATÉGORIE COMMUNAUTÉS
Les prix Rigoberta Menchu couronnent des oeuvres nécessaires. Films d'urgence, documents chocs ou inventaires patients des espoirs bafoués ou, mieux encore, des résistances des petites communautés face à la disparition, tous trouvent à Présence autochtone un lieu de diffusion libre. La Fondation Rigoberta Menchu Tum et sa représentante à Montréal, madame Lesvia Vela, se joignent à Terres en vues pour une cinquième année afin de souligner la qualité de ces oeuvres de combat et d'espoir.

CATÉGORIE CRÉATION
Les prix TEUEIKAN, du nom du tambour sacré des peuples algonquiens, soulignent avec éclat la créativité des cinéastes et vidéastes autochtones. La fiction demeure une voie privilégiée de l'expression du réel. L'émergence de ces créateurs et la qualité de leurs oeuvres ne peuvent advenir que si leur parcours souvent difficile est jalonné de gestes de reconnaissance.
Un grand prix convoité : un bronze d'après une sculpture de Mattuisi Iyaituk honore l'excellence.

CATÉGORIE DOCUMENTAIRE
Le prix de la revue Séquences sera, pour une troisième année, décerné au meilleur documentaire.


 
Des activités organisées par des partenaires de Présence autochtone viennent enrichir la programmation de 2005.

AU CENTRE COMMUNAUTAIRE DE LOISIR DE LA CÔTE-DES-NEIGES > MARDI 21 JUIN DE 18H00 À 20H30
5347, chemin de la Côte-de-Neiges

Le 21 juin, de 18 h à 20 h30, le public est convié à un souper rencontre sous le thème « Histoire du monde et du Québec: les Premières Nations ». Un exposé sur les Premières Nations au Québec sera suivi d'une période d'échange sur la place des peuples autochtones ailleurs dans le monde. Des artistes accompagneront le déroulement de cette soirée.

Information ou inscription au 733-1478, poste 224.

 

AU MUSÉE MCCORD > À COMPTER DU 8 JUIN 2005
690, rue Sherbrooke Ouest

L'exposition D'eau vive - Cinq cents générations de pêche autochtone au Canada atlantique s'ouvre pour l'été. Les vestiges archéologiques et la tradition orale racontent cette histoire fascinante d'il y a 11 000 ans à nos jours.

Information au 398-7100 ou à info@mccord.mcgill.ca


 

JACK SOLOMON, UN MALÉCITE S'EN ALLANT À LA PÊCHE
Kingsclear (nouveau-brunswick), 1910, musée canadien des civilisations,16448

 

Accueil